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HISTOIRE

Les lieux de juridiction et donc également notre vénérable “Gerichtslaube” remplissaient au moyen-âge une fonction publique et presque cultuelle. Les peines étaient extrêmement sévères et cruelles. Pour les délits correctionnels assez petits, il fallait porter de lourdes pierres, peine caractéristique dans la Marche de Brandebourg, ou bien on arrachait les yeux, coupait les oreilles et l’on brûlait la bouche avec des fers rouges. Des femmes ont été tuées par le supplice du feu pour proxénétisme.

Il suffisait de voler un hareng pour être condamné à mort par pendaison.

Un pilori était rattaché à la ” Gerichtslaube “. Il se trouvait dehors tout près de l’entrée, à l’endroit où la plaque commémorative en cuivre est aujourd’hui accrochée.

Les délinquants y étaient attachés et pouvaient être regardés bouche bée, insultés par le public qui pouvait leur cracher dessus et leur donner des coups de pieds.

Au mois “Avgustus Anno Domini 1482″, il est même arrivé qu’un homme meurt sur la roue du pilori de la ” Gerichtslaube ” après avoir été frappé trop fort, reçu trop de coups de pieds et aussi parce que l’on avait tout simplement oublié de le détacher.

En 1446, il suffisait de voler la caisse d’un bistro pour être condamné à mort par pendaison. Donc, avis aux amateurs, il est préférable de ne pas vous faire prendre à faucher des caisses de bistros !

Le 10ème jour en ” Avgustus Anno Domini 1380 “, le chevalier Erich Valke von der Lietzenitz auf Saarmund, qui était depuis longtemps en guerre avec Berlin, a mis le feu à la ville. Seulement six maisons dans la Klosterstrasse ont survécu au plus grand incendie de l’histoire de la ville de Berlin. Les églises massives et les hôpitaux, ainsi que par la ” Gerichtslaube “, ont subi des dégâts peu importants.

Pendant des années, les poursuivants ont recherché Valke et l’ont arrêté en 1390, puis décapité publiquement. Les Berlinois l’avaient tellement en haine qu’on a même jugé son cadavre dans la ” Gerichtslaube ” et pendant les journées d’audience, on pouvait voir la tête coupée empalée dans le haut de la fenêtre à gauche du bâtiment.

Parallèlement à la pratique juridique, l’aspect et la fonction de la ” Gerichtslaube ” ont été transformés, tout en conservant l’essentiel de l’architecture typique´. La ” Gerichtslaube ” a été, en fin de compte, reconstruite trois fois et déplacée deux fois.

Aujourd’hui., la ” Gerichtslaube ” fait partie des maisons qui peuvent se dire sans crainte l’une des plus vieilles de Berlin.

Ainsi la « Gerichtslaube » est un cadre intéressant plein d’histoire pour vos fêtes familiales ou d’entreprise. La « Ratsherrenstube » avec ses voûtes ou le petit « Berliner Salon » au 1er étage donnent certainement un cadre impressionnant.

Nous sommes à votre disposition pour des propositions de menu ou de buffet. Regardez également sur Internet à www.gerichtslaube.de.

Voilà ce que nous voulions vous faire connaître au sujet de l’histoire et, maintenant, nous vous souhaitons, Chers Hôtes, un agréable séjour dans nos restaurants et ” bon appétit ” .

Titelbild: © Carl Graeb – Märkisches Museum, Berlin: stadtmuseum.de